Billy Bat Vol.19 - Actualité manga
Billy Bat Vol.19 - Manga

Billy Bat Vol.19 : Critiques

Billy Bat

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 10 Octobre 2017

La jeune Maggie Momochi fait ses cours du septième art à l’université. Elle souhaiterait devenir auteur de documentaire. En salle de classe, son vieux professeur évoque l’ultra-réalisme d’une séquence lunaire échafaudée par un réalisateur japonais de premier rang : un certain Conny Akechi ; paraîtrait même qu’il aurait élu domicile à deux pas de la fac… Et si Maggie s’en allait l’interviewer ?


C’est donc – et comme assez souvent dans les œuvres d’Urasawa – par un concours de circonstances pour le moins un brin capillotracté que des personnages clefs très éloignés les uns des autres vont pouvoir se réunir. Se regrouper avant de ne cheminer vers la fin de Billy Bat. Lors de sa précédente rencontre avec Kevin, ledit réalisateur semblait peu expressif, taiseux, voire résigné ; il sera retrouvé ici très taquin, démonstratif et nombriliste. Alors que Billy Bat ne donne plus signe de vie, il est pourtant publié sur la toile nombre d’informations sur des amas de personnes s’étant retrouvées au Tibet pour célébrer la mythique chauve-souris… Ces évènements faisant échos au prochain projet du réalisateur nippon qui voudra lever le camp sans plus tarder.


La destination est fixée : en route pour les monts Tibétains. Le tome tout entier se consacre aux pérégrinations des personnages phares de la série vers ce lieu : Maggie dans le cadre de son reportage ; Kevin Goodman en quête de motivation et d’inspiration ; les hommes de main de Timmy pour enrayer la prolifération de la chauve-souris. Naoki Urasawa s’appuie beaucoup sur les conditions scéniques de ses personnages pour ne finalement livrer que des situations bien connues dans un schéma narratif que trop ordinaire : l’ennui s’invite…


Aucune nouvelle information ici sur le mystère de la chauve-souris. Le volume semble davantage se consacrer à la mise en place du prochain et dernier pavé. Un tome dont il sera ainsi attendu beaucoup en termes de contenu ; car, ici, si la forme est maîtrisée, le fond demeure relativement commun, tiède et attendu.


Toujours agréable à lire, Billy Bat n’est plus l’œuvre addictive qu’elle put être jusqu’à son dix-septième volume. Une prestation particulièrement inquiétante a seulement un pavé de la fin : après tant de séquences incroyables, pourquoi s’enliser dans un tel ordinaire ? Et pourtant… les quatre dernières pages réveillent notre intérêt le plus haut. 


Billy Bat – série manifestement la plus ambitieuse de l’auteur – s’apprête-t-elle à livrer un dénouement exceptionnel et vibrant ? Ou, alors, comme les précédents thrillers de Naoki Urasawa (Monster, 20th Century Boys, Pluto), se terminera-t-elle dans une soupe fade, convenue et sans surprise ?


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Alphonse
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs