Balade de Yaya (la) Vol.9 - Actualité manga

Balade de Yaya (la) Vol.9 : Critiques La sonate

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 07 Mai 2015

Enfin revenue à Shanghai, Yaya pense enfin retrouver ses parents, mais la réalité est un peu plus cruelle : seul le chauffeur Chang est là pour l'accueillir, et il ne sait absolument pas ce que sont devenus les parents de la fillette après les avoir perdus de vue dans de dramatiques circonstances. Dans la grande maison familiale désertée, Yaya n'a plus qu'à attendre et espérer, bientôt rejointe par Tuduo, par son petit frère et par le chien Whisky. Mais dans l'ombre, l'ennemi de toujours, Zhu, est encore là, prêt à fondre sur ses proies à tout moment...


Après plus de 4 années de parution, La Balade de Yaya tire enfin sa révérence, non sans avoir connu quelques errances de parution et ajouts de noms au scénario sur ses derniers volumes. On peut clairement s'interroger sur ces quelques aléas, d'autant que l'on a affaire à un dernier opus qui aura malheureusement du mal à convaincre totalement.


Côté dessins, tout d'abord, en comparant avec les précédents volumes on constate un petit relâchement : les visages s'avèrent un peu moins précis (surtout sur les plans un peu éloignés), certaines bouilles (celle de Yaya en tête) sont soudainement encore plus arrondies qu'avant... Dans le fond, ça n'a absolument rien de grave et ça reste très beau, d'autant plus que les visages s'avèrent encore plus expressifs qu'avant, que les décors sont toujours aussi immersifs et que la gestion des couleurs reste très belle. Simplement, ces petits changements un peu soudains peuvent déstabiliser quelque peu.


C'est surtout l'intrigue qui peut laisser un peu sur sa faim le lecteur. A force d'étirer la menace Zhu, la dernière ligne droite souffre d'un certain déséquilibre et n'exploite qu'en surface l'intrigue autour des parents de Yaya et autour de son lien avec Tuduo et de la possible adoption de ce dernier, le tout jusqu'à un final qui paraît trop expéditif (par exemple, finalement, que devient Zhu ?). On ne peut toutefois pas enlever au final une grande qualité : en n'étant clairement pas tout rose (la guerre a bel et bien fait des ravages et marquera à jamais la vie de Yaya et de sa famille) et en offrant une dernière phrase lourde de sens, il ne prend pas ses jeunes lecteurs pour des idiots et véhicule avec une certaine force son message.


Si bien qu'au bout du compte, malgré quelques faiblesses, La Balade de Yaya constitue dans son ensemble une oeuvre aussi belle qu'intelligente, tantôt chaleureuse tantôt très dure et souvent teintée d'aventure et ayant plutôt bien dosé ses différentes facettes. A faire découvrir aux plus jeunes, sans l'ombre d'un doute.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction