A Town where you live Vol.23 - Actualité manga
A Town where you live Vol.23 - Manga

A Town where you live Vol.23 : Critiques

Kimi no Iru Machi

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 14 Mars 2017

La vie suit son cours pour Haruto, entre son choix de passer le permis de conduire, et ses nouvelles fonctions de président du club de camping. Mais dans les deux cas, quelques surprises l'attendent... et elles ne sortiront pas de sa torpeur un lecteur affligé depuis déjà trop longtemps par la série. Car une nouvelle fois, Kouji Seo y enchaine des choses désespérantes.

Commençons par le passage du permis, étape que Haruto estime importante pour la suite de sa relation avec Yuzuki, et qui commence de façon un minimum prometteuse grâce à l'apparition d'Itsuki, le frère de Yuzuki, lui aussi inscrit à l'école de conduite et qui va apprendre 2-3 petites choses à notre héros sur sa famille, ou encore sur les élans de gentillesse que peut montrer Rin. Mais à part ça... c'est le néant : le passage du permis est vite balancé, le mangaka préférant s'enfoncer pour la énième fois dans un cliché ridicule et putassier via la monitrice de Haruto, jeune femme sexy enchaînant sans raison les allusions sexuelles... C'est lourd, très lourd.

Les premiers choix de notre héros en tant que président du club de camping auraient pu, eux aussi, être intéressants, l'auteur en profitant d'abord pour confronter Haruto à certaines choses liées à son indécision. Dépend-il trop de Yuzuki ? Il se doit de prendre décisions pour s'imposer... mais le résultat est navrant, car le voyage qu'il organise se résume vite à un nouvel étalage de fan-service trèèèès lourdement amené, entre les demoiselles du club qui veulent à tout prix prendre un brin à poil avec les garçons (ne cherchez pas à comprendre), et la ridicule et un peu pathétique Mina éternellement enfoncée depuis des tomes et des tomes dans son indigeste quiproquo où elle pense toute seule être la petite amie de notre héros...

La suite aurait pu sauver une première partie de tome complètement creuse, en s'intéressant au personnage attachant d'Akari, de retour à Tokyo pour annoncer une grande nouvelle à ses amis... C'est une étape très importante qu'elle s'apprête à franchir dans sa vie, mais la façon dont le mangaka nous y amène est à nouveau ridicule et brise l'image qu'on se faisait d'Akari jusque-là, la pauvre se retrouvant à son tour reléguée à un rôle bien bas, demandant à Haruto de coucher avec elle alors qu'elle est sur le point de se marier, qui plus est en se désapant très vite, et alors que lui a une copine... Merci pour tant de bon goût, Kouji Seo. Au bout de tout ça, il y a pourtant quelques pages qui viennent sauver un peu le tome du naufrage : un retour un poil émouvant sur l'indéfectible amitié ayant toujours lié Akari, Haruto et Takashi, ces deux derniers ressentant alors un sentiment contradictoire face au mariage de celle qui a grandi avec eux. Malheureusement, cet instant touchant est expéditif, alors qu'il aurait pu être mieux développé. Hélas, Seo préfère toujours remplir ses planches avec du fan-service très lourd et des choses sans intérêt, plutôt que de réellement peaufiner les vagues avancées de son histoire...

L'ultime chapitre du tome n'y changera rien, puisqu'il concerne une importante décision de Miyu, dont on se fiche royalement puisque cette fille est arrivée n'importe comment dans la série il y a quelques volumes pour ne jamais être développé et ne servir à rien. Comme énormément de personnages de la série, en fait.

Pour résumer : 10 pages d'émotion pour 170 pages de vide bien lourd. Courage, plus que 4 tomes... Espérons que Kouji Seo sera plus inspiré sur sa nouvelle série, Fûka, qui s'apprête à arriver en France.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
6.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs