A Town where you live Vol.21 - Actualité manga
A Town where you live Vol.21 - Manga

A Town where you live Vol.21 : Critiques

Kimi no Iru Machi

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 17 Juin 2016

Brouillés à cause de Miu (pouarf), réconciliés en partie grâce à Miu (pouarf), Haruto et Yuzuki peuvent enfin profiter de leur voyage à Okinawa, dans un début de tome qui, comme très souvent dans la série, alterne le ridicule et le sympathique. Le ridicule, pour la soirée alcoolisée que les trois jeunes gens passent ensemble et qui aboutit sur de nouveaux gags graveleux trèèèès très lourds, notamment à base de concombre. Le sympathique, car cela consolide encore un peu plus la relation de nos deux tourtereaux, qui sortent ensemble depuis désormais un an.
Déjà un an, oui. Et au gré d'un festival, de ce voyage, de l'anniversaire de Haruto, nos deux jeunes adultes ont conscience qu'au fil du temps, ils ne font que s'aimer de plus en plus. Et comment exprimer au mieux ce sentiment, si ce n'est en...

Ca y est, on peut le crier : enfin ! Après avoir désespérément tourné autour du pot pendant plusieurs tomes, Kouji Seo amène enfin dans ce volume-ci un événement naturel qu'il a beaucoup trop tardé à amener, mais qui consolide définitivement la relation des deux personnages. A croire que le mangaka s'était décidé à réserver ça pour le chapitre 200, quitte à meubler longuement sa série avec du vent... Mais cette fois, c'est la bonne. Et même si l'on ne peut pas dire que la chose soit très bien amenée ni même très bien croquée (on aurait aimé une ambiance un peu plus travaillée, quelques dialogues moins lourds, et quelque chose d'un peu plus réaliste pour une première fois), on y appréciera les doutes, les craintes et le stress de nos deux amoureux qui veulent bien faire. Et l'on ressent bien ce que cela amène dans le renforcement du couple.

Mais malgré cet événement appréciable, difficile de ne pas rester à nouveau sur sa faim face à un volume qui, en dehors de ça, ne raconte rien. Il y a pourtant quelques pistes intéressantes : la réaction de Rin quand elle apprend ce qui s'est enfin passé, le bonheur Haruto et Yuzuki entourés de leurs amis... mais le tout est constamment noyé sous un déluge de choses insipides. On se désespère de deviner à l'avance que Rin, comme toujours, va proposer à Haruto de lui tripoter les nichons, tel un "running gag" lourdingue devenu totalement indigeste. On se crispe face à la brève réapparition de Shiori qui ne sert, pour la énième fois, qu'à faire chanter notre héros. On s'agace durant la partie jeux de société pour adultes qui rend encore Takashi insupportable et qui enchaîne les phases ubuesques (Haruto qui évoque sa première fois avec Yuzuki devant ses ex... Tant de tact, c'est beau). On se lasse quelque peu de voir constamment nos deux héros se bichonner parfois un peu trop niaisement...

Le problème de ce tome est que, malgré l'événement important qui s'y déroule, pour le reste on a le sentiment de n'avoir quasiment que des chapitres servant à meubler, comme si l'auteur voulait encore et toujours rallonger artificiellement son oeuvre en attendant de retrouver de vraies idées... Mais ne boudons pas trop notre plaisir : au moins, cette fois, il se passe quelque chose d'important.

Un petit mot sur l'édition, qui mériterait une meilleure relecture. Car entre quelques coquilles, une erreur de nom (Shiori devient Shihori), et une invraisemblable erreur de français ("à quel point que je l'aime", outch), certains moments piquent les yeux.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
10 20
Note de la rédaction