Jeu Video - Actualité manga

Le test du jeu video:

Publié le Lundi, 07 Septembre 2015

Inutile de tergiverser des heures sur la caméra de Microsoft, vous savez tous désormais qu'il s'agit de cet appareil capable d'analyser vos mouvements afin de les retranscrire à l'écran. Parmi le line-up de démarrage, on découvre des jeux de courses, de danse, une simulation animale ou encore un party-game. Avec de telles dispositions, Kinect ne pouvait se passer de jeux de glisse.



Les premières impressions sont d'ailleurs assez bonnes pour ce Sonic Free Riders, grâce à une intro qui vous immerge pleinement dans cet univers futuriste. La qualité des images de synthèse est indéniable et la musique qui accompagne cette séquence est vraiment classe. S'inspirant du fameux hoverboard de Retour vers le Futur II, la galette de SEGA vous convie à des courses dynamiques sur des planches flottant dans les airs. On y retrouve tous les compagnons et ennemis du hérisson, avec des possibilités ludiques assez vastes.



Des parcours mouvementés

Une fois positionné devant Kinect, il est impensable de s'essayer au jeu sans lancer le didacticiel. Possédant plus d'une dizaine de leçons, ce dernier vous apprend à utiliser l'hoverboard sans finir dans les murs.  Une fois que vous avez assimilé le B.A.-BA du bon surfeur intergalactique (c'est-à-dire se pencher à droite ou à gauche en tenant en équilibre), ce cher Omochao vous enseigne toutes les techniques qui permettent de gagner une course : les figures acrobatiques (sauter sur place ou en effectuant un 360°), le boost (il faut avancer le pied en avant et le reculer) ou encore l'utilisation des items (en balançant votre bras ou en le secouant). Autant de méthodes à apprivoiser, sous peine de se retrouver bon dernier. Sur votre parcours, vous êtes amenés à ramasser des anneaux qui augmentent les capacités de votre planche. A vous de tendre les mains à droite, à gauche ou même en l'air pour atteindre ce précieux que ne renierait pas Gollum. Dans les faits, Sonic Free Riders s'avère difficile à maîtriser, mais dès lors qu'on a emmagasiné toutes les fonctions, il y a vraiment de quoi s'éclater ! A plusieurs, le désordre est considérable, mais les rires viennent atténuer le sentiment de grand "n'importe quoi" qui règne sur les pistes.



Gratin garni

En terme de contenu, l'éditeur ne s'est pas moqué de nous. Au contraire, il y en a pour tous les goûts :  World Grand Prix (avec scénario), Course Libre, Course en Équipe, Course de Relais ou encore Course contre-la-montre, Sonic Free Riders ne se finit pas en une heure. C'est d'autant plus vrai qu'il est possible d'upgrader ses planches via le magasin ou de participer à des courses en ligne (même si pour l'instant, les serveurs semblent complètement déserts).



La bonne moyenne

Nous avons entendu ça et là que les mouvements n'étaient pas bien reconnus par la caméra, mais cela n'est vrai que dans une certaine mesure. En prenant le temps d'appréhender toutes les fonctions et en suivant toutes les consignes, la reconnaissance de mouvements s'en sort plutôt bien. Certes, Sonic Free Riders n'a rien d'une killer ap' pour Kinect, mais il demeure très efficace. Les graphismes sont agréables et la fluidité demeure constante, quel que soit le nombre d'éléments affichés à l'écran. Bref, nous avons aimé et on ne s'en cache pas !


Chroniqueur : Manga

Note de la rédaction