Le test du jeu video:
Publié le Jeudi, 07 Mai 2015
Phantasy Star est une série démarrée il y a presque un quart de siècle et elle a subi son lot de changements et de transformations. L'étape qui a le plus marqué les joueurs est certainement l'épisode Phantasy Star Online sorti à l'époque sur Dreamcast et présenté comme le premier jeu massivement multijoueur sur console de salon. Quelques rééditions Online plus tard, le monde de Phantasy Star Universe a finalement éclos. Un épisode capital tant il a coupé le public en deux, d'un côté les adorateurs de Phantasy Star Online et de l'autre, ceux de Phantasy Star Universe. Après une première tentative basée sur le gameplay de l'épisode Universe, convaincante, mais trop limitée, Phantasy Star Portable 2 a débarqué il y a peu sur la console portable de Sony. Son objectif ? Être un bon Phantasy Star, et peu importe la terminaison.
Scandale ! Sega, démission !
Voilà les quelques accès de colère qu'on aurait pu entendre à la sortie du premier épisode Phantasy Star Portable sur PSP. Privé de mode en ligne (véritable nerf de la guerre de tout bon Phantasy Star qui se respecte), le titre a pourtant réussi à s'imposer auprès des joueurs nomades. Une erreur de jeunesse réparée par Phantasy Star Portable 2 qui, en plus de garder les qualités de son prédécesseur, nous arrive enfin avec un réseau online fonctionnel. Fort d'une aventure solo intéressante, quoiqu'intégralement en anglais, cette dernière virée dans l'univers cyber-punk de Phantasy Star nous a tout de même paru s'approcher davantage du véritable esprit de la saga. Dialogues à n'en plus finir et vidéos en images de synthèse de qualité : des petites attentions qui démontrent de l'intérêt porté à offrir une histoire complète (mais simpliste dans le fond) aux joueurs les plus solitaires. Découpée en dix chapitres, l'aventure vous tiendra en haleine une bonne vingtaine d'heures devant votre PSP, sachant que chaque mission accomplie avec un rang plus ou moins glorifiant (de C à S) vous emmènera vers un dénouement à fins multiples (trois pour être précis).
Une étoile pas si fantaisiste
Phantasy Star Portable 2 reprend dans son architecture toutes les caractéristiques présentes dans le premier opus : c'est donc avec un total naturel que le joueur se voit invité dès le départ à créer son personnage et à choisir cheveux, couleur des yeux, mensurations, etc. On retrouve également la chambre personnalisable, et même certains niveaux déjà au rendez-vous dans Phantasy Star Portable et Universe. Même si ces éléments récurrents laissent penser que ce deuxième opus n'est au final qu'une version 1.5, les améliorations apportées, que ce soit au niveau du système de combat, de la gestion du personnage ou encore des nouveaux items, témoignent du travail accompli.
Les petits riens qui changent tout
Il est désormais possible de faire évoluer son personnage comme bon nous semble, voir même de totalement changer de classe moyennant un pécule de mesetas (monnaie du jeu) relativement conséquent. A propos des classes (limitées à trente niveaux), le choix de celles-ci reste toujours important : même si l'on peut débloquer des types d'armes jusqu'alors interdites (toujours moyennant des points gagnés pendant les missions), il sera plus facile d'utiliser des armes à tendance magique avec un Force (magicien) qu'avec un Hunter (chasseur). En combat, on peut maintenant se protéger en s'abritant derrière un bouclier, mais aussi en effectuant une roulade rapide à l'aide du bouton X. Attention, cette nouvelle possibilité d'évasion coûte tout de même une bonne partie de la jauge « PP », qui sert également à lancer les attaques spéciales équipées sur les armes. Vous l'aurez compris, les affinages de gameplay sont tellement nombreux qu'il est impossible de tous les lister.
Même robe, saveur différente
Graphiquement, le jeu n'a pas subi d'amélioration majeure et reste de toute beauté. Le visuel des monstres, armes et personnages transpire l'univers Phantasy Star et les boss sont dignes du titre qui les porte. Musicalement, c'est au joueur de juger si les arrangements space opera à la sauce synthétiseur ne deviennent pas irritant passé l'heure de jeu. Enfin, à la question de savoir si les fans de Phantasy Star Online, souvent réticents au gameplay très nerveux de Phantasy Star Portable, doivent se procurer ce nouvel épisode, la réponse est « oui ». La raison ? Le retour d'anciens niveaux présents dans Phantasy Star Online, un fan service ultime que beaucoup attendaient.
La cerise
Déjà blindé de contenu, Phantasy Star Portable 2 permet en plus de jouer en ligne jusqu'à quatre, dans des missions coopératives ou compétitives. La recherche d'items rares est toujours aussi fun, malgré un système de communication au clavier virtuel laborieux (PSP oblige) et à quelques ralentissements (lag). L'accueil online vous permet de rejoindre une mission en cours, de créer vous même une partie, mais aussi d'utiliser un système de filtres, histoire de partir en quête avec des joueurs de votre niveau. En effet, se retrouver avec un joueur niveau 119 (jusqu'à 200) avec votre personnage niveau 27 entraînerait forcément un déséquilibre.
Et maintenant ?
Phantasy Star Portable 2 est définitivement un titre immanquable pour tous les amateurs de RPG ou de quête d'items rares. Plus qu'une suite, cet épisode (qui a accueilli son extension « Infinity » au Japon) semble marquer un tournant dans l'univers des Phantasy Star.
Chroniqueur : Argod argam
Scandale ! Sega, démission !
Voilà les quelques accès de colère qu'on aurait pu entendre à la sortie du premier épisode Phantasy Star Portable sur PSP. Privé de mode en ligne (véritable nerf de la guerre de tout bon Phantasy Star qui se respecte), le titre a pourtant réussi à s'imposer auprès des joueurs nomades. Une erreur de jeunesse réparée par Phantasy Star Portable 2 qui, en plus de garder les qualités de son prédécesseur, nous arrive enfin avec un réseau online fonctionnel. Fort d'une aventure solo intéressante, quoiqu'intégralement en anglais, cette dernière virée dans l'univers cyber-punk de Phantasy Star nous a tout de même paru s'approcher davantage du véritable esprit de la saga. Dialogues à n'en plus finir et vidéos en images de synthèse de qualité : des petites attentions qui démontrent de l'intérêt porté à offrir une histoire complète (mais simpliste dans le fond) aux joueurs les plus solitaires. Découpée en dix chapitres, l'aventure vous tiendra en haleine une bonne vingtaine d'heures devant votre PSP, sachant que chaque mission accomplie avec un rang plus ou moins glorifiant (de C à S) vous emmènera vers un dénouement à fins multiples (trois pour être précis).
Une étoile pas si fantaisiste
Phantasy Star Portable 2 reprend dans son architecture toutes les caractéristiques présentes dans le premier opus : c'est donc avec un total naturel que le joueur se voit invité dès le départ à créer son personnage et à choisir cheveux, couleur des yeux, mensurations, etc. On retrouve également la chambre personnalisable, et même certains niveaux déjà au rendez-vous dans Phantasy Star Portable et Universe. Même si ces éléments récurrents laissent penser que ce deuxième opus n'est au final qu'une version 1.5, les améliorations apportées, que ce soit au niveau du système de combat, de la gestion du personnage ou encore des nouveaux items, témoignent du travail accompli.
Les petits riens qui changent tout
Il est désormais possible de faire évoluer son personnage comme bon nous semble, voir même de totalement changer de classe moyennant un pécule de mesetas (monnaie du jeu) relativement conséquent. A propos des classes (limitées à trente niveaux), le choix de celles-ci reste toujours important : même si l'on peut débloquer des types d'armes jusqu'alors interdites (toujours moyennant des points gagnés pendant les missions), il sera plus facile d'utiliser des armes à tendance magique avec un Force (magicien) qu'avec un Hunter (chasseur). En combat, on peut maintenant se protéger en s'abritant derrière un bouclier, mais aussi en effectuant une roulade rapide à l'aide du bouton X. Attention, cette nouvelle possibilité d'évasion coûte tout de même une bonne partie de la jauge « PP », qui sert également à lancer les attaques spéciales équipées sur les armes. Vous l'aurez compris, les affinages de gameplay sont tellement nombreux qu'il est impossible de tous les lister.
Même robe, saveur différente
Graphiquement, le jeu n'a pas subi d'amélioration majeure et reste de toute beauté. Le visuel des monstres, armes et personnages transpire l'univers Phantasy Star et les boss sont dignes du titre qui les porte. Musicalement, c'est au joueur de juger si les arrangements space opera à la sauce synthétiseur ne deviennent pas irritant passé l'heure de jeu. Enfin, à la question de savoir si les fans de Phantasy Star Online, souvent réticents au gameplay très nerveux de Phantasy Star Portable, doivent se procurer ce nouvel épisode, la réponse est « oui ». La raison ? Le retour d'anciens niveaux présents dans Phantasy Star Online, un fan service ultime que beaucoup attendaient.
La cerise
Déjà blindé de contenu, Phantasy Star Portable 2 permet en plus de jouer en ligne jusqu'à quatre, dans des missions coopératives ou compétitives. La recherche d'items rares est toujours aussi fun, malgré un système de communication au clavier virtuel laborieux (PSP oblige) et à quelques ralentissements (lag). L'accueil online vous permet de rejoindre une mission en cours, de créer vous même une partie, mais aussi d'utiliser un système de filtres, histoire de partir en quête avec des joueurs de votre niveau. En effet, se retrouver avec un joueur niveau 119 (jusqu'à 200) avec votre personnage niveau 27 entraînerait forcément un déséquilibre.
Et maintenant ?
Phantasy Star Portable 2 est définitivement un titre immanquable pour tous les amateurs de RPG ou de quête d'items rares. Plus qu'une suite, cet épisode (qui a accueilli son extension « Infinity » au Japon) semble marquer un tournant dans l'univers des Phantasy Star.
Chroniqueur : Argod argam
