Le test du jeu video:
Publié le Mercredi, 12 Août 2015
Dead Rising 2 - Case : 0 est un bac à chair, un avant goût du déluge d'hémoglobine annoncé dans le futur Dead Rising 2. Reprenant les bases du gameplay du premier opus de cette série en passe de devenir incontournable, le titre développé par Blue Castle Games est disponible exclusivement sur le Xbox live pour 400 Microsoft points, soit environ 5€. A prix modeste, jeu modeste ?
Chuck Norris ?
Que ferions-nous face à un monde peuplé de morts-vivants ? Chuck Greene lui, a sa réponse. Successeur de Franck West (héros de Dead Rising premier du nom), l'homme lutte sans relâche pour trouver un médicament appelé Zombrex, antidote qui repousse de quelques heures la transformation de sa fille Katey en zombie. Dead Rising 2 - Case : 0 dépeint les évènements précurseurs à ce qu'on pourra trouver dans Dead Rising 2. Dans une bourgade nommée Still Creek et bondée de zombies, Chuck Greene doit à la fois chercher du Zombrex pour sa fille, trouver un moyen de s'échapper vers Fortune City et sauver les survivants croisés sur son chemin.
I want zombies for dinner!
Manette en mains, le personnage se contrôle de façon quasi identique à ce que l'on pouvait voir dans Dead Rising : ramasser un tas d'objets pour s'en servir d'armes est l'attraction numéro une, bien avant de s'intéresser au scénario en lui-même. Grande nouveauté introduite par ce nouvel épisode : la possibilité d'assembler plusieurs éléments pour construire des armes aussi inédites que loufoques. Dans le désordre, une pagaie transformée en double-sabre version tronçonneuse, un plot de construction devenu mégaphone, ou encore une bonbonne de gaz cloutée. Autant de gadgets dont la fabrication, plutôt chronophage, est indiquée par un système de cartes. Un mot sur les graphismes, qui à défaut de surprendre, offrent tout de même une qualité globale très propre.
Court, mais intense
Sur la durée, on regrette l'obligation de terminer le jeu dans un laps de temps très court. En effet, Dead Rising 2 - Case : 0 reprend le modèle pré-établi de fins multiples (du classement A à F). Ainsi, il est tout à fait possible d'arriver à la fin du soft sans sortir du bâtiment de départ. Cependant, plus vous prendrez de risques (par exemple en allant au secours de survivants) et plus la fin proposée sera intéressante, mais dans tous les cas il faudra impérativement boucler un maximum d'évènements en une seule journée dans le jeu. Comptez en tout une douzaine d'heures virtuelles, soit environ trois heures réelles, durée de vie bien trop maigre quand on imagine un mode libre dont l'absence se fait ici ressentir.
Y'a plus qu'à !
Quoi qu'il en soit et malgré de nombreux temps de chargement, Dead Rising 2 - Case : 0 remplit son office sans jamais sortir de son créneau. Instaurant un nouveau système de sauvegarde (plus souple que dans Dead Rising), et proposé à petit prix, ce prologue de Dead Rising 2 aura su nous divertir le temps d'une soirée, ni plus ni moins.
Chroniqueur : Argod Argam
Chuck Norris ?
Que ferions-nous face à un monde peuplé de morts-vivants ? Chuck Greene lui, a sa réponse. Successeur de Franck West (héros de Dead Rising premier du nom), l'homme lutte sans relâche pour trouver un médicament appelé Zombrex, antidote qui repousse de quelques heures la transformation de sa fille Katey en zombie. Dead Rising 2 - Case : 0 dépeint les évènements précurseurs à ce qu'on pourra trouver dans Dead Rising 2. Dans une bourgade nommée Still Creek et bondée de zombies, Chuck Greene doit à la fois chercher du Zombrex pour sa fille, trouver un moyen de s'échapper vers Fortune City et sauver les survivants croisés sur son chemin.
I want zombies for dinner!
Manette en mains, le personnage se contrôle de façon quasi identique à ce que l'on pouvait voir dans Dead Rising : ramasser un tas d'objets pour s'en servir d'armes est l'attraction numéro une, bien avant de s'intéresser au scénario en lui-même. Grande nouveauté introduite par ce nouvel épisode : la possibilité d'assembler plusieurs éléments pour construire des armes aussi inédites que loufoques. Dans le désordre, une pagaie transformée en double-sabre version tronçonneuse, un plot de construction devenu mégaphone, ou encore une bonbonne de gaz cloutée. Autant de gadgets dont la fabrication, plutôt chronophage, est indiquée par un système de cartes. Un mot sur les graphismes, qui à défaut de surprendre, offrent tout de même une qualité globale très propre.
Court, mais intense
Sur la durée, on regrette l'obligation de terminer le jeu dans un laps de temps très court. En effet, Dead Rising 2 - Case : 0 reprend le modèle pré-établi de fins multiples (du classement A à F). Ainsi, il est tout à fait possible d'arriver à la fin du soft sans sortir du bâtiment de départ. Cependant, plus vous prendrez de risques (par exemple en allant au secours de survivants) et plus la fin proposée sera intéressante, mais dans tous les cas il faudra impérativement boucler un maximum d'évènements en une seule journée dans le jeu. Comptez en tout une douzaine d'heures virtuelles, soit environ trois heures réelles, durée de vie bien trop maigre quand on imagine un mode libre dont l'absence se fait ici ressentir.
Y'a plus qu'à !
Quoi qu'il en soit et malgré de nombreux temps de chargement, Dead Rising 2 - Case : 0 remplit son office sans jamais sortir de son créneau. Instaurant un nouveau système de sauvegarde (plus souple que dans Dead Rising), et proposé à petit prix, ce prologue de Dead Rising 2 aura su nous divertir le temps d'une soirée, ni plus ni moins.
Chroniqueur : Argod Argam
