Darker than Black

Il y a dix ans, une source d’énergie que l’on nomme le Hell's Gate a enveloppé Tokyo. Sont alors apparus d'étranges individus appelés les contractants. Ce sont des humains qui ont renoncé à leur âme, à leurs émotions et à leur morale en échange d'un pouvoir particulier. Dans cette aventure en deux tomes qui sert de prologue à l’animé, la jeune étudiante Kana découvre que son père, qu'elle croyait mort, est bien en vie. Il est devenu un contractant et travaille pour une organisation qui s'appelle Wiegenlied. Mais les humains ne doivent jamais connaître l’existence des contractants qui n’ont aucun scrupule à éliminer toute personne susceptible de révéler leur secret. Le seul capable de venir en aide à notre héroïne, c'est Hei qui est à la fois un humain et un contractant. Mais si nos deux protagonistes font aventure commune, chacun poursuit son propre but.

Un thriller fantastique d'un niveau technique et scénaristique qui ne sont pas sans rappeler l'incontournable Cowboy Bebop !

Servie par la réalisation de Tensai Okamura (Cowboy Bebop le Film, Wolf's Rain) et par l'animation du studio Bones (Fullmetal Alchemist, RahXephon) Darker than BLACK : The Black Contractor nous immerge dans un environnement urbain ayant l'empreinte de la science-fiction noire. Bénéficiant d'une époustouflante qualité technique et d'un graphisme soigné qui se prêtent parfaitement à l'ambiance musicale signée Yoko Kanno (Cowboy Bebop, Kids on the Slope), cette série nous transporte dans un milieu commun le jour, les rues de Tokyo, et dans un univers funeste la nuit, où le 'prohibé' se perpétue dans l'ombre.

C'est au travers de ces deux extrêmes que l'on accompagne le héros, évoluant dans un monde semblablement inspiré de dystopie et d'anticipation sociale, où l'humanité qui nous est représentée semble 'réprimée' par des hégémonies qui la rendent littéralement amorphe et passive.