Comme sa traduction littérale l’indique (« jeux d’échecs des généraux », le shogi est un jeu opposant deux joueurs que l’on pourrait rapprocher du jeu d’échec traditionnel. On y retrouve le même principe qu’aux échecs, c'est-à-dire que les joueurs doivent s’emparer du roi adverse en le mettant en échec (celui-ci n’est pas annoncé, c’est au joueur de s’en rendre compte), chaque pièce ayant un déplacement propre, et on s’empare des pièces adverses en se positionnant sur leurs cases. La principale différence étant qu’on peut utiliser en réintroduisant les pièces prises à l’adversaire (le parachutage), ce qui explique que les pièces n’aient pas de couleurs qui permettent de les distinguer mais soient taillées en pointe pour indiquer le sens du jeu. De même qu’aux échecs lorsqu’un pion arrive sur la dernière ligne de jeu, il peut remplacer une pièce prise ; au shogi les pièces arrivant sur les trois dernières lignes  (camp adverse) sont promues, elles sont alors retournées pour dévoiler l’autre face de la pièce, ces dernières se voient alors attribuées de nouvelles capacités.