Les kanjis sont des caractères d'origine chinoise utilisés en japonais, bien que certains kanjis soient exclusivement japonais. Chaque caractère possède une ou plusieurs significations -tout dépend du contexte et des caractères associés- ainsi que plusieurs prononciations. Les kanjis seuls ne suffisent pas à pratiquer la langue japonaise, et les hiraganas ainsi que les kataganas permettent de former des phrases en liant les kanjis entre eux. Les premiers forment un alphabet syllabique : chaque symbole correspond à une syllabe (exemples : a, fu, mo ...). Ils permettent d'écrire les mots japonais qu'aucun kanji ne peut exprimer, et ils peuvent également simplifier une écriture en kanji pour la rendre plus compréhensible ou moins formelle. Les kataganas sont également des syllabes (exemples : ka, te, ne ...), mais ils permettent de retranscrire des mots étrangers (ex : Furansu = France), des noms scientifiques d'animaux (ex : saru = singe), de mettre en valeur des mots s'écrivant normalement en kanjis ou en hiraganas, d'exprimer des onomatopées ou alors d'adoucir le sens d'un terme.