Actualité manga

Ijime

L’Ijime est le mot japonais pour désigner les brimades qu’un groupe peut exercer sur un individu exclu ou marginal. Cela peut se traduire par un harcèlement moral, des atteintes physiques ou du racket. Sur l’archipel, ce phénomène est bien plus présent et développé qu’en occident, que ce soit dans le milieu scolaire ou professionnel. C’est un comportement typique dans une société où l’appartenance à un groupe par le comportement ou l’apparence est primordiale, où le moule est équivalent à la norme à suivre. Cette situation est souvent dépeinte dans les mangas, à différents niveaux : sans forcément aller jusqu’à l’enfermement chez soi par fuite de la douleur ou pire, le suicide, on assiste souvent à un témoignage d’indifférence des autres face à la souffrance d’un individu. La mangaka la plus connue pour parler d’ijime est Keiko Suenobu, à travers Life et surtout Vitamine, récit fortement autobiographique de l’auteur dépeignant le malaise et l’impossibilité de se tourner vers qui que ce soit, l’incompréhension et l’indifférence.