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À mon tour, il semblerait. Sorrow, chasseur de yôkai, en hommage à la série la plus représentative de ma mangathèque, Kekkaishi, pour vous servir. Tout d'abord, pourquoi ce titre d'article, et pourquoi en allemand ? Je vous laisse spéculer, c’est plus amusant. Cependant, il ne faut pas croire, derrière ces quatre mots, il y des raisons profondes, qui en disent long sur moi. Bref, ce n’est pas juste pour me démarquer de mes collègues et leurs titres anglais. La photo ci-dessous non plus, d’ailleurs. Pour moi, l’anonymat de visage sur internet est une chose que je tiens à préserver (bien qu’avec ce foutu Facebook et son option de marquage de photos, c'est parfois compliqué…). Par principe de protection de vie privée, tout simplement. En plus de ne pas être (du tout) photogénique, et de détester poser pour les photos, mais c’est un détail. 

J’imagine cependant que ça n’explique pas le reste. Pourquoi ce brol par terre ? (belgicisme placé, ça c’est fait) La raison est simple. Les chroniqueurs sont supposés se présenter à tour de rôle assis à leur bureau, ou du moins leur lieu de travail. Or, je n’ai pas de bureau en soi, je suis constamment en mouvement quant il s'agit de bosser : dans un fauteuil, par terre, sur mon lit, à la bibliothèque, chez des amis, et même dehors sur un banc à l’occasion, quand il fait beau et que j’essaye de trouver la motivation. Partout, sauf assis à l’endroit où je suis sensé travailler. C’est ainsi, je n’y arrive pas. Un comble, quelque part, mais qui me ressemble assez. Peut-être le jour où j’aurai une chaise bien confortable pour me poser. En résumé, mon bureau, c’est mon ordi portable, ou bien un bloc de feuilles et un stylo, quand j’en ai marre de me tuer les yeux sur internet et sur Word, et l’endroit où il se trouve, quelque part sur le globe (d’où sa présence à ma gauche), sans destination finale bien établie pour l’instant. Sans doute bientôt un petit arrêt plus ou moins long pas loin de la frontière luxembourgeoise et française, histoire d’être un peu plus proche de certains amis qui ont pris de l’avance et que je ne vois pas aussi souvent que je le voudrais. 

Ainsi, pour compenser de ne montrer ni mon bureau idéal, ni ma tête, je vous donne un aperçu de ce qu’il y a dedans, de droite à gauche (face à la photo) : mes rares bons souvenirs d’enfance, c’est-à-dire un ou deux romans cultes, que j’ai relu vingt fois au moins, en la personne du Comte de Monte-Cristo (Dumas) et de Shôgun (Clavel), en compagnie de Gaston Lagaffe, Chick Bill (et Kid Ordinn, mon personnage de BD préféré), Les Tuniques Bleues, Johan et Pirlouit, Spirou et Fantasio, entre autres. Plus proche de maintenant, le manga tient évidemment une place importante, mais pas prépondérante. Hommage à quelques titres qui ne me lasseront jamais, même après quarante relectures ou plus (reste à confirmer pour Moonlight Act, néanmoins). Pas la peine de les nommer, vous les reconnaîtrez. Et comme quasiment tout le monde de nos jours, impossible de vivre sainement sans musique et une petite partie de jeu vidéo de temps en temps, et un petit film à l’occasion (je n'avais juste pas de dvd sous la main). Sans oublier de garder un œil attentif et critique sur ce qui se passe dans le monde (situation générale guère brillante, il faut bien l’avouer, et toujours pas de gouvernement à l’horizon pour nous représenter), et de maintenir un niveau d’anglais honorable, avec un roman anglophone de temps en temps. Quant au sabre, juste un petit souvenir de voyage il y a de cela quelques années, provenant d’un pays plus que jamais maudit par le nucléaire, civil et militaire. 

Voilà, c’est déjà beaucoup pour quelqu’un qui n’aime guère s’étendre sur sa vie. Probablement que je ne serai pas très actif sur le blog, mais à l’occasion, pourquoi pas ? 

Auf Wiedersehen

Par Sorrow