Chronique - Gundam Seed Destiny Coffret 1- Actus manga
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Dvd Chronique - Gundam Seed Destiny Coffret 1

Mercredi, 05 Mars 2014 à 13h00

Voici la chronique de Takato portant sur le premier coffret en édition Anime Legend de l'animé Gundam Seed Destiny !




Sorti deux ans après Gundam SEED, Gundam SEED Destiny a vu le jour chez nous d'abord sous un format unitaire à prix exorbitant, avant de revenir récemment et avant fermeture de Beez sous la monture «Anime Legend», à savoir deux coffrets de 25 épisodes chacun, au prix d'un DVD de 5 épisodes à l'époque...

Chronologiquement, la série démarre quelques mois après la fin de Gundam SEED. La guerre entre Naturels et Coordinateurs s'est conclue sur la dramatique bataille de Jakin Due. Suite à cette joute décisive, un traité de paix entre les deux camps fut signé sur les décombres de Junius-7...
Fin CE.72, Cagalli est désormais députée d'Orb et succède à son père, soutenue par Asran qui endosse le rôle garde du corps sous le pseudonyme d'Alex Dino. Lorsque celle-ci se rend sur une colonie de production militaire pour ZAFT afin négocier un désarmement avec Gilbert Durandal, nouveau Président des Plant, des intrus dérobent trois nouveaux Gundam sous les yeux de tous, avant de prendre la fuite. Les ravisseurs sont rapidement poursuivis par le Minerva et son équipage, sur lequel ont embarqué Asran et Cagalli, un navire sur lequel est affecté Shinn Asuka, jeune pilote talentueux de ZAFT. Mais personne ne se doute que cette course poursuite va déboucher sur un événement dramatique qui va fragiliser cette paix instaurée au prix de nombreuses vies...


 
 
Autant le dire de suite : Les débuts de Gundam SEED Destiny semblaient prometteurs. Si le vol de Gundam est quelques chose de surfait depuis Z Gundam et 0083, les éléments distillés ci et là laissaient penser à un remake de Zeta, comme SEED l'était avec la série Gundam d'origine. Asran joue le rôle de mentor pour Shinn, le nouveau héros de la série, Kira est un traumatisé de guerre à l'instar d'Amuro Ray... Sans compter que cette fois-ci, le vaisseau principal de l'histoire compte des militaires confirmés et non des civils entrainés dans le conflit malgré eux. Les treize premiers épisodes prennent leur temps, mettant à l'honneur le personnage d'Asran et la manière dont il reprendra les armes, mais détaillant aussi la rupture de la paix entre les deux camps. Les premiers épisodes peuvent ainsi paraître mous mais regorgent de bonnes idées, idées qui se voient gâchées petit à petit...


 
 
Arrivée sur le second quart de la série, le pire arrive, à savoir le vrai retour de Kira, un simple événement qui anéantira tout l'intérêt des batailles. Les bonnes idées qui sont apparues sur le début de la série volent en éclat, par exemple Meer Campbell, sensée représentée la propagande à travers une icône populaire, qui s'avère plus insuportable et peu convaincante qu'autre chose... L'intrigue, une fois le conflit relancé, semble inexistante, on enchaine les batailles sans forcément savoir à quoi toute cette pagaille va mener, sans compter l'entrée en scène du troisième camp qui ne fait qu'apporter la confusion, tant dans le scénario d'origine que pour les protagonistes de l'histoire. On a ainsi l'impression que le réalisateur gâche volontairement toutes les bonnes idées qu'il a eu. La preuve en est, sur les derniers épisodes du coffret, un charismatique pilote d'élite qui apparaît pour disparaître de manière absurde et aussi rapidement qu'il est entré en scène.


 
 
Ce qui est appréciable, c'est la réintégration un à un des principaux personnages de la série précédente, avec plus ou moins de réussite. Asran devient le mentor du nouveau héros, comme Char Aznable en son temps avec le jeune Camille Bidan, tandis que Dearka et Yzak sont devenus de fiers militaires, toujours fidèles à eux-même. Du côté des troupes de l'Archangel, la pilule passe nettement moins bien. Cagalli n'est plus le garçon manqué qu'elle était dans SEED et devient ainsi une simple chouineuse, même si cela s'explique par son statut de député qui la dépasse, ce qui tend à rester cohérent. En contradiction, Kira et Lacus semblent détenir le vérité absolue, n'ayant rien à envier à Dieu sans ils sont invulnérable mentalement ainsi que sur le champ de bataille...


 
 
Techniquement, on constate quelques améliorations par rapport à Gundam SEED... mais pas seulement. Si les dessins des personnages semblent plus peaufinés que dans la première série, les scènes d'action sont simplement catastrophiques. Comme si la série avait été réalisée à la dernière minute, les animateurs se sont contentés de repomper de manière outrancière les différents plans des batailles, parfois en changeant simplement la couleur des machines... Les séquences inédites des combats se font ainsi rares, et gâchent le plaisir des scènes d'action.
Mais là où la série fait fort, à l'instar de Gundam SEED, c'est sur le plan musicale. Toshihiko Sahashi est de retour avec des pistes sonores soient très mystérieuses, à l'image de la situation chaotique qui se développe peu à peu dans le contexte de la série, soit épiques histoire d'apporter quelques chose aux affrontements. Le thème principal de la série, souvent repris, vous restera en tête tant la chanson est prenante et dégage une sorte d'héroïsme !


 
 
Gundam SEED était une bonne série, reprenant les grandes lignes de la première série Gundam en innovant et en apportant un contexte qui lui est propre. Si le début de cette suite semblait prometteur de prime abord, le tout se dégrade peu à peu... Les clins d'œil aux anciennes séries Gundam (notamment Zeta), tiennent d'avantage du plagiat ici, et le fait que les scénaristes gâchent volontiers les bonnes idées instaurées ci et là n'arrange rien. C'est dommage étant donné le potentiel de la série, et ce n'est encore rien comparé à la seconde moitié de série qui s'avère désastreuse...

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