Vision of Escaflowne

Pour nous faire découvrir un animé, un film asiatique ou donner des informations relatives à ces univers.

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Erkael
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Vision of Escaflowne

Message non lu par Erkael » 06 juil. 2007, 21:56

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Studio: Sunrise
Année: 1995
Nombre d'épisodes: 26
Editée en France en Dvd chez Dybex


L'histoire
Hitomi, jeune lycéenne, tout ce qu'il y a de plus classique avec ses amours secrets et autres problemes de lycéenne japonaise, posséde tout de meme le don de cartomancie. Une nuit apparait devant elle, sans qu'elle comprenne pourquoi Van Fanel, roi de Fanélia, les descendants du peuple des Atlantes...et toujours sans rien comprendre elle va se retrouver téléportée dans son monde, une autre planete, Gaia, d'ou la Terre est visible et ou elle est connu sous le nom de "Lune des illusions".
Le royaume de Van est attaqué et son peuple décimés, Van prend alors possession de son "Guymelefs (armure géantes, sorte de méchas)... ils fuient et rencontrent Allen Scheasar du royaume d'Astria, possédant son Guymelef Sherazade.
Ensemble ils vont lutter contre l'empire Zaibacher, peuple de tyran, mené par un homme charismatique et mystérieux semblant connaitre Van...
De nombreux personnages vont venir se greffer autour d'eux, amis ou ennemis, parfois les deux ou encore rien de tous ça...

Mon humble avis
Série d'héroic fantasy ou l'on trouve certains éléments de technologie (les "méchas", les vaisseaux volants, se rapprochant des Zeppelin...), ou l'on trouve de nombreux codes du genre tels différentes races, des combats à l'épée, des dragons...
En plus de simples combats entres les "bons" contre les "mauvais" , on a droit a des intrigues politiques, de la diplomatie avec tout ce que ça implique... Mais justement, ici rien n'est simple, à part quelques personages, pas de manichéismes ici...on cherche à comprendre les raisons d'agir de chacun, en particulier le génial Falken, un des personnages qui m'a le plus marqué depuis que je regarde des annimés... j'adore son style tout en retenue, on le sent faible, toujours presque triste et souffrant de ses actions... et puis quel design!
Car justement parlons en du design: il s'agit de Nobuteri Yuki, responsable entre autres du design des persos de Lodoss! Bien que souffrant d'un gros défaut (putain, pas foutu de faire des nezs de tailles hummaine!), cet homme est un génie!
A cela s'ajoute des musiques envoutantes qui collent parfaitement à l'ambiance et vus obtenez un des animés les plus marquants de ces 15 dernieres années!

Soyons honnetes, depuis des années que je regarde des animés, peu ont réussi ces dernieres années à me procurer autant de plaisir ques les premiers de la grande époque ou il y en avait moins mais de meilleur qualité. Peut etre est ce du au fait que c'était justement les premiers mais depuis Lodoss, Trigun, Cowboy Bebop, Escaflowne et Noir, peu m'ont scotché devant mon ecran pendant des heures d'affilé, et m'ont donner envie de voir la suite sans attendre, il y eu Wolf's rain, Basilisk, Gankoutsuou, Gungrave, Berserk (mais celui c'est moi qui l'ai découvert tard), Samourai Seven, FMA et Gun X sword (et encore c'esrt long à démarrer) et pourtant j'en ai vu quelques uns quand meme!
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On ne peut pas gagner à tous les coups mais on ne peut pas perdre à chaque fois non plus!

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IKKIsama
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Message non lu par IKKIsama » 06 juil. 2007, 22:11

J'en attendais beaucoup, après avoir vu le génial "trailer" présent sur une des VHS d'Evangelion (animé qui avait failli me dégoûter à vie de la japanim'): (http://www.dailymotion.com/relevance/se ... escaflowne)
J'ai été très déçu par le "partage en sucette" (à mon goût) en milieu de série. J'avais acheté la moitié des VHS... j'ai loué le reste!
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Erkael
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Message non lu par Erkael » 06 juil. 2007, 23:46

Pourquoi partage en sucette? Parce que l'intrigue prend de l'ampleur et se complexifie?
Cet animé est génialement scénarisé!
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Message non lu par IKKIsama » 07 juil. 2007, 00:10

Je manque de fantaisie donc je n'ai pas apprécié certains éléments du scénario, par exemple que:
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NiDNiM
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Re: Vision of Escaflowne

Message non lu par NiDNiM » 30 janv. 2010, 20:13

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Un petit mot sur l'édition Gold de Dybex ...

L’édition Gold de Dybex nous propose de revenir sur certains grands classiques de l’animation japonaise, et c’est maintenant sur l’intégrale des 26 épisodes d’Escaflowne que l’on peut se pencher. Pour ceux qui seraient encore passés à côté de cette très belle création, il est de bon ton de rappeler l’histoire. Hitomi Kanzaki est une lycéenne au premier abord banale : à 15 ans, elle est amoureuse du beau gosse de son lycée, fort en sport mais qui risque malheureusement de partir à l’étranger … Rien de plus classique dans un speech de shojo. Simple détail qui permet d’identifier l’héroïne comme telle : son pouvoir, lié à son pendentif, qui lui permet de lire l’avenir dans les cartes de tarot. Mais pas si normale que cela, puisqu’elle a des visions d’une terre inconnue incendiée et d’un jeune homme habillé en armure débarquant devant elle … Et sa vie bascule définitivement quand, lors d’un entrainement d’athlétisme qui vise à lui faire déclarer ses sentiments, Hitomi voit apparaitre cet étrange guerrier luttant contre … un dragon, rien que ça ! C’est ainsi que Gaia entre dans sa vie, par l’intermédiaire de Van Fanel, roi de Fanélia. Celui-ci vient à bout du dragon grâce au don d’Hitomi, arrache le cœur de la bête et dans un éclair de lumière s’apprête à rentrer chez lui … En emmenant Hitomi avec lui, tout deux arrivant brutalement à Fanélia, citée protégée des dragons mais rapidement cible de la folie destructrices des Zaibacher, rassemblement important de soldats à la curieuse manie de se rendre invisibles … Voilà qui n’est pas sans compter sur les dons d’Hitomi, totalement protégée contre ce genre de pratiques ! Vous aviez dit shojo ?

Ce qu’il est important de comprendre, c’est que sur Gaia, la guerre se fait souvent via les guymelefs, des grosses armures pilotées par des guerriers de haut niveau. Escaflowne est la machine que Van pilote, trésor de guerre et fierté de Fanélia. L’arme avec laquelle il ne fera plus qu’un, mais aussi celle que convoite le dirigeant des Zaibacher. Gaia est donc un monde un peu à part, globalement proche d’un passé qui ressemble au notre, avec quelques détails non négligeables : la dimension mecha de l’anime, à laquelle se mélange un aspect fantastique grandement représenté. Au final, c’est un peu tout ça en même temps, bien loin de notre Terre ou « lune des illusions », comme renommée par les habitants de Gaia. Car si nous, pauvres terriens n’avons aucune conscience du monde extérieur au notre, l’inverse n’est pas vrai. Escaflowne, c’est avant tout un récit de guerres, d’oppositions et de combats entre gros mechas. On rajoute une bonne dose de manipulation stratégique et de « destiiiiin », notion très importante surtout dans la deuxième partie de la série, et voilà que le mélange donne quelque chose d’étonnamment réussi. Car il y a une composante à ne pas oublier, qui a une importance absolument capitale dans la série : Escaflowne a une forte dominante shojo. Car si les affrontements entre gros tas de ferraille sont incontestablement présents, surtout dans le tout le début de la série, les sentiments sont la base de tout. L’avenir, le destin même de Gaia se fonde sur les émotions qui gravitent entre les personnages de la série. Les liens formés ne sont souvent pas très originaux, mais on se prend rapidement au jeu, en frémissant au moindre revirement de situation et en se délectant du moindre sous entendu frustrant. Surtout quand ils ont autant d’impact qu’il est nécessaire des les manipuler ! Ainsi, par ses deux aspects, à la fois épique et romantique, la série aura plus de chances de toucher un vaste public. C’est d’ailleurs grâce au mélange des deux que le tout est agréable, bien dosé et surtout plus intéressant en deuxième moitié de série, puisque le début se concentre essentiellement sur les combats et autres complots, alors que la suite concentre le tout autour de la notion de destinée et de souhaits. Tournés à l’extrême dans les derniers épisodes de la série, on voit bien que rien n’arrive sans raison, et que l’avenir peut être contrôlé par l’intermédiaire des peurs, de la haine et des volontés des individus.

Hitomi découvre la violence des choses, la réalité d’un monde en guerre et des sacrifices qui en découlent. En côtoyant Allen le chevalier, Van l’impétueux guerrier, Merle la jalouse mais fidèle amie de Van, Mirana la jolie princesse capricieuse, Folken le mystérieux frère disparu, Dryden le gentil monarque-amoureux-mais-pas-fait-pour-ça et même le passablement dérangé Dilandau, la jeune fille évolue. Au début de la série, on voit bien qu’elle est très naïve, stupéfaire par ce qui l’entoure, peu concernée par l’impact de ses actes et visions qui influencent l’avenir, et totalement incertaine, se laissant porter par le courant. Peu à peu, Hitomi grandit et prend conscience des réalités, de l’importance de certaines choses et des véritables sentiments qui lient deux êtres. C’est pour ça qu’elle décidera de son propre chef de retourner sur Gaia après avoir souhaité de tout son cœur en partir. Enfin, on remarquera que la série aborde des thèmes assez variés par des procédés multiples. Le destin est travaillé sous plusieurs angles par divers protagonistes, l’amour a bien des revers de médaille et la chevalerie, tout du moins l’honneur, se décline à toutes les sauces. Et avec tout cela, sans compter les rebondissements et les innombrables situations rencontrées lors des 26 épisodes, la série ne souffre d’aucun laisser-aller. Le hasard n’a pas son mot à dire, et chaque questionnement trouve sa réponse, bien que les débuts un peu hasardeux nous fassent nous questionner un peu trop pour tout apprécier. C’est ainsi que tout est progressif dans l’anime et que, si l’on a du temps il n’est pas impossible que les épisodes défilent sans interruption, alors que si l’on a le malheur de s’arrêter … il faut reprendre les trois épisodes précédents ! Un vrai bonheur pour les amateurs, qui savoureront une progression perpétuelle, et une montée en puissance toujours présente, malgré les quelques pauses narratives que nous offre la série.

Même pour les néophytes, l’aspect mecha ne dérange pas surtout que le graphisme arrive à nous faire différencier les grosses machines les unes des autres, donc même quelqu’un de peu voire pas réceptif à ce genre de détails pourra apprécier Escaflowne à sa juste valeur ! En parlant des graphismes, il faut admettre que le soin esthétique accordé à la série a de quoi ravir. Mis à part les incontournables nez démesurés des personnages, ceux-ci sont bien travaillés, typés à la sauce shojo et donc plus doux que prévu. Le seul détail qui chiffonne sera sans doute la différence de tailles entre certains protagonistes (Van et Vargas, à tout hasard). Ceci dit, les traits des participants sont soignés, détaillés et toujours plaisants à regarder, d’autant plus que d’un personnage à l’autre, cela peut changer du tout au tout. Même si l’ensemble a peut être un peu vieilli (et encore), on sent le style particulier poindre, qui fait de la série un oasis de singularité. Il n’était pas donné à tout le monde d’allier le scénario très guerrier à un graphisme résolument shojo : le rendu est surprenant, et permet de concilier en nuançant ces deux aspects de la série. L’animation quant à elle est excellente, et la grâce naturelle insufflée aux guymelefs est la garantie d’un travail de qualité, qui ne souffre pas de réels défauts à part les fonds parfois un peu statiques. Enfin, il convient de s’arrêter quelques instants sur les musiques qui peuplent la série. Très variées, celles-ci passent par le genre celtique, la j pop parfois ou encore des envolées lyriques musicales d’une intensité toute particulière et parfaitement adaptée à la narration. Bref, la bande son est une qualité primordiale de la série, et rien que pour ça elle mériterait d’être d’avantage mise en exergue.

Un dernier mot sur le doublage et l’édition : les voix japonaises sont assez convaincantes bien que parfois l’on observe certains décalages avec les mouvements de bouche, mais leurs équivalents français sont une catastrophe, tant les voix d’Hitomi ou de Merle sont insupportables, sans compter les autres qui sont simplement déplaisantes. Voilà un anime à regarder en version originale ! Enfin, Dybex offre un coffret pratique, esthétique et toujours aussi plaisant, bien que le livret d’informations soit moins complet que dans d’autres intégrales, et que les menus soient assez simples, mais le prix très raisonnable ! On apprécie pourtant la musique dans ces derniers. Bref, Escaflowne c’est un voyage très agréable à travers les coutumes, les mondes mais aussi les genres. Mêlant le romantisme et la guerre pure et simple, la série parvient à charmer par sa narration et ses dessins, pour plaire à un public très vaste, rassemblant les connaisseurs comme les débutants en la matière. Il suffit pour ça de se plonger suffisamment loin dans les épisodes pour accrocher définitivement au style très particulier de la série, dont on ne se lasse pas. Un chef d’œuvre qui souffre peut être d’une réputation un peu faible …

Sans parler de la petite larme de la fin pour les plus émotifs, et devant des réactions prévisibles mais absolument à l'encontre de notre vision du romantisme ...
[Définir, c'est limiter.]
[Le critique est celui qui peut transposer d'une autre manière ou traduire en éléments nouveaux, son impression de la beauté.]

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Koiwai
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Re: Vision of Escaflowne

Message non lu par Koiwai » 17 févr. 2010, 02:05

Et au tour du film d'y passer, dans son coffret collector limité édité par Dybex :)
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C'est en 2000 qu'Escaflowne - the movie (sous-titré "Une fille sur Gaia") sort des studios Sunrise (Escaflowne la série, Cowboy Bebop, City Hunter...), quatre ans après sa grande soeur de 26 épisodes. Ce film marque également la première production officielle d'un futur grand studio: le studio Bones (RahXephon, Soul Eater, Darker than black, Sword of the stranger, Wolf's Rain...)

Aucune surprise en ce qui concerne le scénario pour ceux qui ont déjà vu la série: le film en reprend la trame principale. Mais en un peu plus d'une heure trente seulement, difficile d'offrir un scénario aussi travaillé que celui de la série. Le film se contente donc d'en reprendre les principaux éléments: l'arrivée de la jeune Hitomi dans le monde de Gaea, où, aux côtés du prince Van et de nombreux autres alliés, elle devra réduire à néant les ambitions de conquête du clan du Dragon Noir, mené par le terrible Folken.
Les fans de la série risquent d'être en partie déçus par le film, qui n'a pas le temps de développer comme il se doit les personnages, leur psychologie et les différentes relations qui s'instaurent petit à petit entre eux. Ainsi, seuls l'évolution de la relation Hitomi/Van et le lien fraternel Folken/Van s'en sortent à peu près, même s'ils restent assez abrupts. On notera également l'insistance, au début, sur le caractère déprimé de Hitomi, qui s'estompe peu à peu même si l'on remarque quand même l'évolution de la jeune fille. Les autres sont malheureusement sous-exploités: si la pétillante Merle ne manque pas de se faire remarquer à la moindre de ses apparitions, Allen est quasiment transparent, et Folken est quasiment réduit à son rôle d'ennemi. Mais la plus grande déception vient peut-être du personnage de Dilandau, formidable dans la série, et qui n'est que l'ombre de lui-même ici. Quant à Escaflowne, il n'intervient qu'à la fin.
A côté de cela, on appréciera la volonté qu'a eue le studio d'offrir un spectacle un peu plus mâture que la série, plus sombre et violent, mais également emprunt de superbes moments de poésie lyrique.

Au niveau de la réalisation, le film est bien évidemment plus abouti que la série. L'animation est bonne et n'a pas pris une ride, et la réalisation nous offre de grands moments. Le design des personnages est toujours l'oeuvre, comme pour la série, du talentueux Nobuteru Yuuki. Enfin, le film doit en grande partie son charme à la bande son une nouvelle fois conçue par l'immense Yoko Kanno, qui reprend par ailleurs certains des grands morceaux de la série.

Si on le compare de trop près à la série, on risque d'être déçu par ce film, qui révèle tout son charme si on le considère comme une version alternative. Tout le monde n'accrochera pas, mais indéniablement, la qualité est au rendez-vous.

Assez légère au niveau des bonus, l'édition deluxe que nous propose Dybex contient néanmoins une jolie illustration exclusive limitée de Nobuteru Yuuki conçue pour cette édition, un livre contenant des croquis et des extraits du story board, et, unique bonus sur le DVD, la magnifique bande son (dommage qu'elle se soit pas sur un CD, mais c'est mieux que rien).
Le son est d'excellente qualité, et l'on appréciera beaucoup les pistes en 5.1, plus claires que les 2.0. L'image est correcte, mais l'on y notera tout de mêmes quelques fourmillements et quelques passages sombres trop contrastés. En plus de la version originale sous-titrée, on retrouve une excellente et dynamique version française, qui conserve la majorité des voix de la série.
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