Mär / Mär Omega
Posté : 01 mai 2006, 17:23
Shonen de Nobuyuki Anzai
Nombres de volumes au Japon 15 (sérié terminée)
Nombre de volumes en France: 15 (série terminée)
Editeur France: Kana
Ginta est un jeune rêveur qui vit dans un monde peuplé de créatures fantastique, la réalité est bien morne pour un garçon tel que lui. Il vit seul avec sa mère, son père ayant disparu.
Un beau jour il est attiré dans un monde féerique peuplé de sorciers, de loups garous et pleins d’autres créatures légendaires. Il y fera la rencontre du fermier Jack, de la sorcière Dorothy, de la princesse Snow et de tous un tas d’autres personnages haut en couleur.
Mais alors qu’il est en train de vivre son rêve, il apprend que ce monde est au bord d’une grande menace incarnée par une armée de ténèbres que l’on nomme l’échiquier. Il devra lutter avec ses nouveaux compagnons contre cette menace…
Mär est la dernière œuvre de Nobuyuki Anzai, l’auteur de Flame of Recca, toujours en cours de parution au Japon, elle compte pour le moment 6 volumes en France contre ** volumes au Japon.
Avant d’être un shonen classique Mär est une œuvre basé sur l’univers de l’héroic fantasy, et ça c’est suffisamment rare pour être signalé (je fais exprès abstraction de toutes les daubes Coréennes qui nous envahissent depuis peu)
Et ce qui fait la magie de ce petit manga tout simple, sont les nombreuses références aux divers contes de fées qui nous bercent depuis notre plus jeune âge: Jack et son haricot magique, la sorcière Dorothy, référence au magicien d’Oz, le chef des voleurs accompagné de ses 40 voleurs, la recherche des 7 héros devant aidé la princesse qui sont surnommés les 7 nains… et j’en passe…
Tout ceci contribue à faire de Mär un manga vraiment très agréable à découvrir.
Le graphisme est vraiment très bon, bien qu’un peu vide par moment, mais rien de grave. Les personnages sont assez attachants, voir charismatiques, le ton est léger et humoristique, et on sent que sans être une pure tuerie scénaristique, l’auteur à construit son monde et son intrigue de façon cohérente et semble savoir ou il va.
Les combats sont originaux, ils se font via l’intermédiaire d’artéfact ayant tous des capacités particulières, Ginta, le héros dispose de Baboo, un espèce de Bilboquet parlant, personnage à part entière ce bilboquet gentleman contribue beaucoup à l’humour de la série.
Bien sur on n’évite pas les écueils du shonen à savoir les période d’entraînement, les forces latentes qui se découvrent peu à peu, et surtout le fameux tournoi, (Anzai à l’air de beaucoup les appréciés…voir Flamme of Recca), mais cela n’est pas dérangeant dans le sens ou s’est bien traité, fun et que cela avance rapidement.
Au volume 6 l’action se situe en plein milieu du tournoi opposant les forces l’échiquier à celle de Mar (l’équipe des héros), les combats les combats sont rapides et s’enchaînent vite, de plus l’auteur nous distille les infos de sa trame suffisamment régulièrement pour que l’on n’ait pas l’impression que ça traîne…
Du coup pour le moment c’est du tout bon, et en plus je optimiste sur la suite…
MAR OMEGA
Nombres de volumes au Japon 4 (série terminée)
Nombre de volumes en France: 3 (sérié en cours)
Editeur France: Kana
Malgré la polémique provoqué par la fin raté de Mar premier du nom, voilà que très peu de temps après la fin de la série arrive, sa suite, non pas dessiné par Nobuyuki Anzai lui même mais par un de ses anciens assistants (cependant Anzai est tout de même crédité, j’imagine qu’il doit superviser le tout…au cas où l’assistant ferait un meilleur boulot que lui).
Cependant la démarche Koichiro Hoshino (l’assistant en question) est tout à fait compréhensible, comment ne pas rester frustrer après un bâclage comme celui de Mar ? Il décide donc de reprendre l’univers que Anzai a créé, univers riche et qui aurait du permettre à son auteur de se faire plaisir et d’explorer de multiples possibilités, cequi ne fut pas le cas ! L’élève fera t-il mieux que le maître, pourra t-il mieux exploiter cette richesse ? A première vue on peut en douter étant que le titre n’a pas dépassé les 4 volumes au Japon…était ce une volonté de l’auteur qui en tant qu’ancien assistant, fraîchement à son compte, n’a pas voulu rentrer de suite dans une série fleuve, ou une demande de l’éditeur ? Franchement je ne sais pas !
En tout cas ce premier volume part plutôt bien, d’entrée de jeu, on se retrouve en terrain connu, le dessin est vraiment très proche de celui de Anzai, simple mais efficace, un peu enfantin mais parfait pour ce genre de titre, le design des personnages déjà présent dans la première série est le même, Babbo n’a pas changé…à ce niveau là rien à dire…à part peut être un manque de volonté de l’auteur de s’affirmer et de couper le cordon avec Anzai, mais on ne peut pas lui en vouloir, ce n’est que son premier titre…
On peut faire le même reproche pour l’entrée en matière du manga, après une présentation assez classique d’un jeune garçon qui n’a bien sûr aucun talent (ce qui soyez en sur ne l’empêchera pas de sauver le monde…et en 4 tomes s’il vous plait !), un petit rappel de la précédente histoire, une réintroduction des Arms, notamment des Guardians arms, la quête commence d’entrée de jeu, avec certaines facilités un peu dommageable : « bon est là mais il faut aller là bas pour rencontrer une personne…ok ça c’est fait, maintenant, on trouver quelqu’un d’autre pour nous indiquer un artefact essentiel…super il sait ou il est…a ben tiens on est déjà arrivé ? » Bon je caricature un peu, mais tout va un peu trop vite dés le début, à moins qu’on prennent ce volume comme un Mar 16 et non un Mar Omega 1, auquel cas, une entrée en matière plus lente ne sert à rien…
On retrouve aussi des personnages de l’histoire précédente (Mar Omega ne se déroulant que six ans après la fin de Mar), tels que Alviss, Dorothy et Nanaly qui vont passer le flambeau aux nouveaux héros, et une fois encore on peut trouver dommage ce passage obligé, qui pourrait dénoter aussi d’une difficulté de mettre à distance l’œuvre de son ancien maître…
Malgré ces quelques petits défauts, ce titre part plutôt bien, et même si avec le boulet qu’il traîne (le ratage de Mar) et le fait que le série ne compte que 4 volumes, on ne peut s’empêcher d’avoir des craintes pour la suite, pour le moment, on lit ce volume avec plaisir, on pourrait presque croire à la magie de Mar une nouvelle fois !
